• Les livres


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  • Guy Gofette

    Éditeur, essayiste, romancier et poète, Guy Goffette est décédé à l’âge de 76 ans, annoncent les éditions Gallimard. Le plus discret des écrivains belges, le plus primé aussi, vivait entre Paris et Lacuisine, dans sa Gaume natale. Il avait refusé d’être fait chevalier des Arts et des Lettres en France, ce qui ne l’avait pas empêché d’être distingué à maintes reprises, notamment par le Goncourt de la poésie en 2010 pour l'ensemble de son œuvre.

     

     

    Voici un extrait de "La vie promise" (Gallimard) :

     

    Si tu viens pour rester, dit-elle, ne parle pas.
    Il suffit de la pluie et du vent sur les tuiles,
    il suffit du silence que les meubles entassent
    comme poussière depuis des siècles sans toi.

    Ne parle pas encore. Écoute ce qui fut
    lame dans ma chair: chaque pas, un rire au loin,
    l’aboiement du cabot, la portière qui claque
    et ce train qui n’en finit pas de passer

    sur mes os. Reste sans paroles: il n’y a rien
    à dire. Laisse la pluie redevenir la pluie
    et le vent cette marée sous les tuiles, laisse
    le chien crier son nom dans la nuit, la portière
    claquer, s’en aller l’inconnu en ce lieu nul
    où je mourais. Reste si tu viens pour rester.


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  • Russel Banks

    L’auteur de Continents à la dérive et Pourfendeur de nuages (entre autres) est « décédé paisiblement chez lui, dans le nord de l’État de New York », a annoncé l’écrivaine Joyce Carol Oates dimanche matin. « L’ensemble de son œuvre était exceptionnelle ».

    Romancier, nouvelliste et poète, Russell Banks aimait raconter les difficultés de la classe ouvrière à travers des personnages qui luttent contre la pauvreté, la toxicomanie, les problèmes de classe et de race. L’auteur a remporté le prix John-Dos-Passos en 1995 et de nombreuses autres récompenses. Deux de ses œuvres ont aussi fait l’objet de films largement salués par la critique.


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  • Les voeux de Jacques Brel


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  • Une interview d'Annie Ernaux en 1974, après la parution de son livre "Les armoires vides". Cela dure une dizaine de minutes mais cela en vaut la peine.

    L’annonce de son prix Nobel a suscité (chez certains journalistes) un déluge de critiques classistes et sexistes.  Or dès 1993, Annie Ernaux avait eu l'occasion de répondre ceci : "Qu'on s'étonne qu'un livre évoque le monde ordinaire en dit long sur la conception élitiste de la littérature en France. [...] Pour moi, il n'y a pas "d'objet" littéraire, et tout peut être littérature."


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  • Peut-être pouvons nous en trouver d'autres... ?


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