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Par imaginelitécrit le 20 Septembre 2021 à 06:33
Julos Beaucarne, né le 27 juin 1936 à Écaussinnes (Belgique) et mort le 18 septembre 2021, est un artiste (conteur, poète, comédien, écrivain, chanteur, sculpteur) belge, chantant en français et en wallon. Il vivait à Tourinnes-la-Grosse en Brabant wallon (Belgique).
"La mort fait voyager son mondeTu vas plus vite que le sonT'es partout sur la terre rondeT'es devenu une chanson"
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Par imaginelitécrit le 6 Juillet 2021 à 06:31
À partir du 7 juillet nous vous présenterons des poèmes sur l'amour et l'amitié. Ces deux sentiments utilisent le verbe AIMER. Nous essaierons de conjuguer ce verbe poétiquement pendant plusieurs semaines.
« Qui aime a toujours quelque chose à dire ou à écrire jusqu'à la fin des temps. »
Christian Bobin
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Par imaginelitécrit le 9 Juin 2021 à 20:26
Les "images" de Eugène Guillevic m'ont conduit en été...
Voici donc dans les jours qui viennent une série de poème autour de l'été
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Par imaginelitécrit le 10 Mai 2021 à 06:25
Ce soir c'est l'automne dans ta tête
Et t'iras pas faire la fête
Sur la piste
Le mot d'excuse inventé
Tu restes seul à écouter
Des chansons tristes
Pour chasser ta mélancolie,
Y a des notes d'espoir dans ton lit
Dans la voix du chanteur qui gronde
Toi tu cherches ta place dans ce monde
Ta place dans ce monde
Tu dis qu'on vit une drôle d'époque
Et combien prennent des médocs
Pour s'endormir
Tu sais qu'ailleurs il pleut des bombesQu'il en faudra des colombes
Pour s'en sortir
Toujours allongé dans ton plume,
Tu presses le bouton du volume
Pour que les émotions t'inondent
Et tu cherches ta place dans ce monde
Ta place dans ce monde
Tu rêves d'un grand amour à vivre
Pourquoi pas écrire un livre
Et voyager
Jamais faire partie du troupeau
Et puis planter le drapeau
De la liberté
Entre tous ceux qui réussissent
Et sur les réseaux le brandissent
Tu doutes de toi à chaque seconde
Mais tu as ta place dans ce mondeTa place dans ce monde
Comme toi, pendant que danse la ville
J'me demande si je suis pile
A la bonne place
Au fond, j'crois qu'on des millions
A se poser la question
Devant la glace
Sur le parking des gens heureux
Il faut parfois tourner un peu
Pour trouver une place dans la ronde
Et pourvu qu'elle te corresponde…
Ta place dans ce monde
Ta place dans ce monde qui gronde
Ta place dans ce monde
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Par imaginelitécrit le 21 Avril 2021 à 06:03
"Je ne sais qu’une phrase est bonne qu’après l’avoir fait passer par mon gueuloir", confiait Gustave Flaubert. Moquée, cette technique de lecture à (très) haute voix permettait à l'écrivain de satisfaire son exigence stylistique.
"Il est 1 h. du matin. Je ne sais pas comment je n’ai pas la poitrine défoncée, depuis 4 h. que je hurle sans interruption." Ce message n'est pas celui d'un chanteur qui occupe ses nuits à répéter son grand concert, mais celui d'un écrivain : Gustave Flaubert. Celui dont on fête le bicentenaire de la naissance n'a jamais dissimulé la difficulté qu'il avait à écrire. Ses correspondances avec ses amis poètes en témoignent :
« Ça ne va pas. Ça ne marche pas. Je suis plus lassé que si je roulais des montagnes. J'ai dans des moments, envie de pleurer. Il faut une volonté surhumaine pour écrire. Et je ne suis qu'un homme. (...) Vingt pages en un mois, et en travaillant chaque jour au moins 7 heures ! - Et la fin de tout cela ? Le résultat ? Des amertumes, des humiliations internes, rien pour se soutenir que la férocité d'une Fantaisie indomptable »
Gustave Flaubert à Colet Louise, Croisset, 3 avril 1852. Lettre n° 418
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