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Charles LE QUINTREC (le feu)
Je suis aussi nu que le feu
Que la fougère
Que la nuit où crèchent les bœufs
Nu comme un ver.
Mes mains. Des insectes dedans.
Mes mains me brûlent.
Les oiseaux y boivent souvent
Une eau de lune.
Mains qui consacrent Qui consolent.
Messe des mains
Qui déplacent la nuit des hommes
Jusqu’au matin.
Suis-je si seul d’être si vieux
Quel est mon crime ?
Je suis aussi nu que le feu
Que Dieu domine…Charles LE QUINTREC
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