-
Chien mouillé
Je me souviens de l’odeur du chien de mon grand-père, revenant tout ruisselant de son escapade sous la pluie.
Odeur de chien mouillé racontant sa joie de patauger dans les flaques, de se rouler dans l’herbe, de gratter la terre à la poursuite d’un petit mammifère apeuré.
Odeur à la fois désagréable car piquante et entêtante mais tellement synonyme de liberté.
Nez au vent, chemins et champs étaient à lui. Même pas froid, même pas peur, il vivait les éléments.
L’odeur de ces moments humides étaient bannis du dedans de la maison.
Pas le droit à la liberté à l’intérieur ! Ça pue, ça gêne, ça agresse.
Alors, queue entre les pattes, chien mouillé repartait au-dehors, vite regagné par la joie des gouttelettes retrouvées.
Céline M.
-
Commentaires