• Au fil de l'eau (2)Au fil de l'eau (2)

     

     

     

     

     

    Murs de pierres sèches le long de la colline, barrage contre le ciel

    Un éclair de soleil et soudain dans la lumière neuve l’ombre sur le mur

    Au milieu du champ un homme de paille , bonjour à l’épouvantail

    Une larme de pluie sur la nuit des fontaines

    Au fil de l'eau (2)Au fil de l'eau (2)

     

     

     

     

     

     

    Textes écrits lors de l'atelier des "Quatre jeudis" de février 2022.

    Illustrations à l'aquarelle par Véronique C. B.

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  • Au fil de l'eauAu fil de l'eau

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le vol d’un oiseau sur l’ardoise bleue d’un toit

    Au bord du ruisseau le message secret  et la caresse des bouquets d’ajoncs

    Chant de la source au mariage des fontaines

    A perte de vue le vert profond des feuillages

    Au fil de l'eauAu fil de l'eau

     

     

     

     

     

    Textes écrits lors de l'atelier des "Quatre jeudis" de février 2022.

    Illustrations à l'aquarelle par Véronique C. B.

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  • Annick nous écrit ...

     

     

     

     

     

     

    Je vous écris de là où mes errances non programmées ont porté non pas mes pas mais les roues de mon équipage. Heureusement le ciel me guidait comme l’ange gardien se penchant au soir du jour sur le bambin endormi. Le pouce encore dans la bouche, la respiration ralentie, celui-ci serre encore l’ours en peluche, compagnon indispensable pour sombrer dans le labyrinthe du sommeil. Ne pourrait-on pas garder au fil de sa vie cette innocence, cet abandon qui vous emmène joyeux au pays des rêves merveilleux ? A la lumière du photophore dans l’obscurité de la chambre je m’attendris devant l’enfant qui dort. Guetter le mouvement des paupières, imaginer le vagabondage des images amoncelées au fil de la journée et se rappeler le poème de Victor Hugo : Lorsque l’enfant paraît …

     

    Annick C.


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  • Nathalie  nous écrit ...

     

     

     

     

     

    Je vous écris de là où le soleil à croisé mon chemin, de cet endroit où l'aube claire a vu poindre le jour, le jour où tout a commencé.
    Il n'y avait pourtant rien d'extraordinaire, le nez pointé dans mon bol de café !
    Mais qu'a t il donc bien pu se passer ce jour où tout a basculé ?
    Seul souvenir de cet instant, une intense et profonde lumière intérieure qui soudain se projette et embrase tout l'espace. Depuis lors, une odeur de douceur, un balbutiement de bonheur, un goût de liberté s'est emparé de moi... « il suffira d'un signe... un matin...un matin tout tranquille et serein »
    Et puis je laisse entrer le soleil, plein, rougeoyant, qui m'embrase !
    Quelle merveille le bruit que fait la vie !!

     

    Nathalie A.


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  • Chantal nous écrit ...

     

     

     

     

     

     

    Je vous écris de là où les murs s'élèvent sans aucune fenêtre,

    là où le soleil peut tout brûler, en plein midi sur les terrasses menaçant de s'écrouler.

    Ce pays là est tout morcelé, tout en barbelés, en caméras, en couteaux acérés.

    Pas facile de résister car chaque mouvement est contrôlé, dicté, sanctionné.

    Pourrais-je être aussi combative dans un tel contexte ?

    Admirative je suis, admirative je reste.

    Oui, ils illuminent mon quotidien et m'obligent à faire : ô très peu mais un peu quand même, peut-être simplement en parler sans trop lasser.

    Pour tous ceux qui sont nés quelque part : être leurs yeux pour dire, raconter, tenter d'expliquer et je serai la colombe qui porte ce message.

     

    Chantal P.


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  • Céline nous écrit ...

     

     

     

     

     

     

    Je vous écris de là où les vivants parlent peu. Du monde du Silence, des entrailles de la Terre, vous savez, là-bas, au fond du cimetière, allée B, rang 23.

    Ce matin, ma mère est venue me rendre visite. Elle ne parlait plus arrivée devant ma tombe, elle, pourtant si bavarde.

    Elle m’a déposé une cuillère. J’ai pensé qu’elle voulait me faire goûter une de ses dernières recettes. Mais non, c’était pour gratter la mousse qui s’était accumulée sur mon côté droit.

    Les gratouilles, les chatouilles, j’aime bien mais n’aurait-elle pas pu penser à quelque chose de plus doux ? Une éponge en mousse, avec un peu de savon, comme quand j’étais dans mon bain ?

    Mon côté droit se mit à briller, étincelant sous le soleil de printemps. Son visage se reflétait dans le miroir de la pierre et j’entrevis son sourire fugace, symbole de sa satisfaction du travail bien fait.

    Elle caressa son œuvre et sa douceur se propagea en vibrations profondes vers mon cœur.

    Que je t’aime !

    Je ne sais si cette phrase est venue de sa bouche ou de la mienne, tout se confond, mes sens sont perdus, brouillés.

    Qui a dit que les morts ne ressentent rien ? Venez me voir. Je vous guiderai sur le chemin du grand livre de l’existence…

     

    Céline M.


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  • De quel côté... ?

     

     

     

     

     

     

    Je suis du côté du papier

    du crayon

    de la plume

    des écrits déchirés

    des mots engourdis

    de l’encre des calligraphes

    de l’ancre des naufrages

    Je suis du côté de

    mais de quel côté suis-je vraiment ? 

     

    Annick C.


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  • Je suis du côté de la feuille dentelée
    de l'arbre effeuillé
    du rail de lumière qui s'éclaire
    de la vierge esseulée


    Je suis du côté de la pierre plate élue par les lézards
    de l'écureuil taquin
    de la mousse grattée à la petite cuillère
    du vent qui siffle, souffle et tournoie


    Je suis du côté de la vie
    la vie belle et puissante
    la vie toute en chambranle
    la vie comme une mélodie
    la vie comme elle vient

     

    Nathalie A.


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  • Je suis du côté de Nogent

    Ah ! son petit vin blanc !

    Que les filles sont belles …

    du côté de Nogent…

     

    Jacques R.


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