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Par imaginelitécrit le 24 Février 2022 à 14:44
Murs de pierres sèches le long de la colline, barrage contre le ciel
Un éclair de soleil et soudain dans la lumière neuve l’ombre sur le mur
Au milieu du champ un homme de paille , bonjour à l’épouvantail
Une larme de pluie sur la nuit des fontaines
Textes écrits lors de l'atelier des "Quatre jeudis" de février 2022.
Illustrations à l'aquarelle par Véronique C. B.
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Par imaginelitécrit le 24 Février 2022 à 14:39
Le vol d’un oiseau sur l’ardoise bleue d’un toit
Au bord du ruisseau le message secret et la caresse des bouquets d’ajoncs
Chant de la source au mariage des fontaines
A perte de vue le vert profond des feuillages
Textes écrits lors de l'atelier des "Quatre jeudis" de février 2022.
Illustrations à l'aquarelle par Véronique C. B.
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Par imaginelitécrit le 17 Octobre 2021 à 06:22
Je vous écris de là où mes errances non programmées ont porté non pas mes pas mais les roues de mon équipage. Heureusement le ciel me guidait comme l’ange gardien se penchant au soir du jour sur le bambin endormi. Le pouce encore dans la bouche, la respiration ralentie, celui-ci serre encore l’ours en peluche, compagnon indispensable pour sombrer dans le labyrinthe du sommeil. Ne pourrait-on pas garder au fil de sa vie cette innocence, cet abandon qui vous emmène joyeux au pays des rêves merveilleux ? A la lumière du photophore dans l’obscurité de la chambre je m’attendris devant l’enfant qui dort. Guetter le mouvement des paupières, imaginer le vagabondage des images amoncelées au fil de la journée et se rappeler le poème de Victor Hugo : Lorsque l’enfant paraît …
Annick C.
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Par imaginelitécrit le 16 Octobre 2021 à 06:15
Je vous écris de là où le soleil à croisé mon chemin, de cet endroit où l'aube claire a vu poindre le jour, le jour où tout a commencé.
Il n'y avait pourtant rien d'extraordinaire, le nez pointé dans mon bol de café !
Mais qu'a t il donc bien pu se passer ce jour où tout a basculé ?
Seul souvenir de cet instant, une intense et profonde lumière intérieure qui soudain se projette et embrase tout l'espace. Depuis lors, une odeur de douceur, un balbutiement de bonheur, un goût de liberté s'est emparé de moi... « il suffira d'un signe... un matin...un matin tout tranquille et serein »
Et puis je laisse entrer le soleil, plein, rougeoyant, qui m'embrase !
Quelle merveille le bruit que fait la vie !!Nathalie A.
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Par imaginelitécrit le 15 Octobre 2021 à 06:07
Je vous écris de là où les murs s'élèvent sans aucune fenêtre,
là où le soleil peut tout brûler, en plein midi sur les terrasses menaçant de s'écrouler.
Ce pays là est tout morcelé, tout en barbelés, en caméras, en couteaux acérés.
Pas facile de résister car chaque mouvement est contrôlé, dicté, sanctionné.
Pourrais-je être aussi combative dans un tel contexte ?
Admirative je suis, admirative je reste.
Oui, ils illuminent mon quotidien et m'obligent à faire : ô très peu mais un peu quand même, peut-être simplement en parler sans trop lasser.
Pour tous ceux qui sont nés quelque part : être leurs yeux pour dire, raconter, tenter d'expliquer et je serai la colombe qui porte ce message.
Chantal P.
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Par imaginelitécrit le 14 Octobre 2021 à 06:59
Je vous écris de là où les vivants parlent peu. Du monde du Silence, des entrailles de la Terre, vous savez, là-bas, au fond du cimetière, allée B, rang 23.
Ce matin, ma mère est venue me rendre visite. Elle ne parlait plus arrivée devant ma tombe, elle, pourtant si bavarde.
Elle m’a déposé une cuillère. J’ai pensé qu’elle voulait me faire goûter une de ses dernières recettes. Mais non, c’était pour gratter la mousse qui s’était accumulée sur mon côté droit.
Les gratouilles, les chatouilles, j’aime bien mais n’aurait-elle pas pu penser à quelque chose de plus doux ? Une éponge en mousse, avec un peu de savon, comme quand j’étais dans mon bain ?
Mon côté droit se mit à briller, étincelant sous le soleil de printemps. Son visage se reflétait dans le miroir de la pierre et j’entrevis son sourire fugace, symbole de sa satisfaction du travail bien fait.
Elle caressa son œuvre et sa douceur se propagea en vibrations profondes vers mon cœur.
Que je t’aime !
Je ne sais si cette phrase est venue de sa bouche ou de la mienne, tout se confond, mes sens sont perdus, brouillés.
Qui a dit que les morts ne ressentent rien ? Venez me voir. Je vous guiderai sur le chemin du grand livre de l’existence…
Céline M.
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Par imaginelitécrit le 13 Octobre 2021 à 08:57
Je suis du côté du papier
du crayon
de la plume
des écrits déchirés
des mots engourdis
de l’encre des calligraphes
de l’ancre des naufrages
Je suis du côté de
mais de quel côté suis-je vraiment ?
Annick C.
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Par imaginelitécrit le 10 Octobre 2021 à 06:33
Je suis du côté de la feuille dentelée
de l'arbre effeuillé
du rail de lumière qui s'éclaire
de la vierge esseulée
Je suis du côté de la pierre plate élue par les lézards
de l'écureuil taquin
de la mousse grattée à la petite cuillère
du vent qui siffle, souffle et tournoie
Je suis du côté de la vie
la vie belle et puissante
la vie toute en chambranle
la vie comme une mélodie
la vie comme elle vientNathalie A.
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Par imaginelitécrit le 9 Octobre 2021 à 06:29
Je suis du côté de Nogent
Ah ! son petit vin blanc !
Que les filles sont belles …
du côté de Nogent…
Jacques R.
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